En République du Congo, environ deux tiers du PIB national et 80% des exportations sont reliés au pétrole. La performance économique actuelle du pays résulte de cette richesse nationale exploitée avec succès depuis 40 ans. Malgré cette situation privilégiée, le pays est exposé aux dangers de la « malédiction » des ressources. En d’autres termes, la trop grande dépendance vis-à-vis du pétrole pose des risques significatifs autant pour l’équilibre et la stabilité macroéconomique que pour le développement et la lutte contre la pauvreté. Conscient de ces défis, le Gouvernement a lancé une stratégie de diversification de l’économie.
Quatrième pays producteur de pétrole en Afrique et devenu depuis peu, membre de l’OPEP, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, le Congo compte de nombreux gisements onshores et offshores. Les plus grandes compagnies pétrolières y exploitant sont le français Total E & P Congo, l’italien Eni Congo ou encore l’américain Chevron, en plus de la compagnie pétrolière nationale, la SNPC. Le pétrole contribue dans le budget de l’Etat à plus de 80%, et demeure ainsi la première source de revenus du pays.
De nouveaux permis pétroliers devraient être attribués avec la mise en application du nouveau code des hydrocarbures. Quoique le PIB du pays ait connu un vrai recul ces dernières années pour se situer en 2018, à 7,95 milliards de dollars US, la production journalière congolaise se maintenait à 282 000 barils par jour en 2017, et se fixe un objectif de 300 000 barils par jour en 2018.
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